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L’AUBERGE.


Le théâtre représente une salle, une porte au fond, et deux croisées latérales, par lesquelles on découvre, dans le lointain, le sommet des Pyrénées et un petit village sur la côte. Sur le premier plan, à la gauche du spectateur, un cabinet en saillie, avec une croisée qui laisse voir tout ce qui se passe dans le cabinet. À droite, une cheminée, une croisée donnant sur la cour. Sur le devant, deux tables ; sur l’une, du papier, des plumes, de l’encre, etc. Ameublement gothique.


Séparateur



Scène PREMIÈRE.

BERTRAND, BABET, BASTIEN.
BERTRAND.

Oui, ma fille, oui, Bastien, je l’ai vu.

BABET.

Vous avez vu le diable en personne ?

BERTRAND.

C’est tout comme, puisqu’il prend la forme qu’il veut.

BASTIEN.
Air du vaudeville de l’Avare.

Allons donc ! c’était un prestige ;
Un rien excite votre effroi.