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M. DE BUSSIÈRES.

Du moins vous me l’aviez dit.

MADAME DE BLANGY.

Allons, me voilà engagée avec lui.

M. DE BUSSIÈRES.

Et dans sa joie, dans son ravissement, il vous demande la permission de se présenter devant vous pour vous remercier.

MADAME DE BLANGY, à part.

Me remercier ! il ne manquait plus que cela. (Haut) Eh ! monsieur, qui vous avait chargé de ce soin ?

M. DE BUSSIÈRES.

Mon amitié pour lui et pour vous, madame.

MADAME DE BLANGY.

Je vous suis obligée.

M. DE BUSSIÈRES.

C’est ce que je voulais vous annoncer, avant d’avoir l’honneur de prendre congé de vous.

MADAME DE BLANGY.

Ah ! vous partez ?

M. DE BUSSIÈRES.

Une affaire importante me rappelle à Paris.

MADAME DE BLANGY.

Liberté, entière.

M. DE BUSSIÈRES, salue madame de Blangy qui lui fait la révérence.

Adieu, madame. (Il reste à la même place, et après un instant de silence, il salue une seconde fois, et prêt à partir il s’arrête.) Madame n’a pas d’ordre à me donner ?