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malgré elle, de tant de gens qui aspirent à l’emploi de confident en chef et sans partage.
MADAME DE BLANGY.
Ah ! quelle idée ! Je croyais que mon nouvel ami avait meilleure opinion de ses amis.
M. DE BUSSIÈRES.
Celle-ci n’a rien qui doive vous offenser.
MADAME DE BLANGY.
Si vraiment ; car vous devez croire à ma promesse, et j’ai juré, je jure à vous-même de conserver toujours ma liberté.
M. DE BUSSIÈRES.
C’est comme moi, j’en ai fait le serment, et je renonce à votre estime, à votre amitié, si j’y manque jamais.
MADAME DE BLANGY.
Moi de même.
M. DE BUSSIÈRES.
Il serait vrai ?
MADAME DE BLANGY.
Je vous l’atteste.
M. DE BUSSIÈRES.
Ah ! que je suis heureux ! me voilà rassuré, et maintenant, certains l’un de l’autre, nous pouvons, sans crainte et sans danger, croire à une amitié que rien ne viendra troubler.
MADAME DE BLANGY, se lève.
Oh ! non, rien au monde.
M. DE BUSSIÈRES, rapporte la chaise près du piano qui est ouvert, et jette les yeux sur un papier de musique.
Ah ! mon dieu !