tout étonnée de vous trouver consolée… c’est affligeant, mais c’est comme cela.
Plutôt mourir !
Vous ne mourrez pas, et vous vous consolerez.
Je ne me consolerai pas.
Je vous dis que si.
Je vous dis que non.
Eh bien ! ne vous fâchez pas, vous voilà justement au point où je voulais en venir : si vous restez renfermée dans votre douleur, rien de mieux ; mais si vous devez en sortir, que ce soit pour vous acquitter envers moi, pour accepter ma main et les soixante mille livres de rente que je vous offre. Souscrivez-vous à mon traité ?
À quoi bon ?… Je sens là que je n’oublierai jamais Édouard.
Soit. Je demande seulement la préférence, et j’attendrai tant que vous voudrez. Me donnez-vous votre parole ?
Oui, je vous la donne, et je voudrais pouvoir reconnaître autrement tant d’amitié et de dévouement.