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BERTRAM.
- Sur son âme attendrie
- Redoublons nos efforts, etc.
BERTRAM.
- Je conçois que ces chants puissent troubler ton âme ;
- Pour ton heureux rival ce peuple fait des vœux.
ROBERT.
- Que dis-tu ?
BERTRAM.
- Que ne vas-tu prier comme eux ?
Dans ce temple où l’hymen les réclame
ROBERT.
- Ah ! ce mot seul a ranimé ma rage ;
- Va-t’en ! tu n’es qu’un ennemi !
BERTRAM.
- Qui ? moi ?
- Ton ennemi ! moi, qui n’aime que toi !
- Moi, qui dans tous les temps protégeai ton jeune âge !
- Moi, qui voudrais avoir tous les biens en partage
- Pour te les donner tous !
ROBERT.
- Ô ciel ! qui donc es-tu ?
BERTRAM.
- Ce trouble, cet effroi… dont mon cœur est ému,
- Ne te l’ont-ils pas dit ? n’as-tu pas entendu
- Ce matin… ce Raimbaut… et ce récit funeste
- Des malheurs de ta mère… ils n’étaient que trop vrais !
ROBERT.
- Dieu !
BERTRAM.
- Je fus son amant ! son époux ! je l’atteste.