Comme il s’empresse ! un contrat… un notaire…
De résister plus long-temps j’aurais tort ;
Pareille ardeur de sa part doit me plaire,
Et sans regret je lui livre mon sort.
Ah ! le beau trait ! et songer au notaire !
Quel homme aimable et combien j’avais tort,
Moi qui voulais le traiter en corsaire,
C’est de ses mains que j’obtiens ce trésor.
Scène IX.
En vérité, mon cher monsieur Stop, vous me voyez confus.
C’est moi qui le suis !… me céder tous vos droits ! vous engager solennellement à renoncer à la main d’Hélène, et vous occuper même du notaire et du contrat.
C’est-à-dire, monsieur, il faut que vous sachiez…
Je n’y pouvais croire ; mais c’est bien écrit, c’est signé de votre main, et je vais vous devoir mon bonheur.
Certainement, mon cher ami, je voudrais qu’il en fût ainsi ; mais ça n’est plus possible.