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DENNEVILLE.
Prenez garde, c’est fort mal ;
Vous ! de la coquetterie !
CAROLINE.
Puisque nous sommes au bal.
DENNEVILLE.
Vous voyez alors le danger d’y aller, pour une femme ?
CAROLINE.
Vous voyez alors, quand on est mari, le danger de n’y pas aller !
DENNEVILLE.
Quand on ne le peut pas, quand on a des motifs pour rester chez soi.
CAROLINE, vivement et se levant.
Vous, monsieur, vous, des motifs ! vous osez en convenir !
DENNEVILLE.
Sans doute, et peut-être, si vous les connaissiez.
CAROLINE, d’un ton de reproche.
Ah ! vous vous garderiez bien de me les apprendre.
DENNEVILLE, froidement.
Nullement, et si vous y tenez, ce que je ne crois pas, je puis tout vous avouer.
CAROLINE.
Si j’y tiens ! Ah ! parlez, monsieur, parlez ; mais n’espérez pas me tromper. Il me faut une entière