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CÉCILE, cherchant à son doigt.
Que voulez-vous dire ?
GUSTAVE.
Ah ! ne cherchez point à savoir comment il est revenu entre mes mains ; vous ne pouviez plus le garder, et moi il ne me quittera de la vie !
AIR : Dormez donc, mes chères amours.
Pour jamais, il me faut vous fuir !
CÉCILE.
Dieux ! qu’entends-je ! et quel souvenir !
GUSTAVE.
En silence, il faut vous chérir.
CÉCILE.
À ma mémoire fidèle,
Quels instans cette voix rappelle !
GUSTAVE.
Adieu donc, adieu pour toujours !
Adieu donc, mes seules amours !
ENSEMBLE.
Oui, mon cœur gardera toujours t
Le souvenir de nos amours ;
Toujours, toujours,
Le souvenir de nos amours.
Scène X.
CÉCILE, seule.
Il s’éloigne ! il me quitte !… Gustave !… Je ne le reverrai plus ! (Elle tombe sur le fauteuil qui est placé à gauche du spectateur et sur le devant de la scène.)