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DORMEUIL.
Eh bien ! venez-vous ?
FRÉDÉRIC.
Eh ! sans doute.
AIR : Mon cœur à l’espoir s’abandonne.
Allons réveiller tout le monde,
Parcourons tout du haut en bas ;
À ma voix il faut qu’on réponde :
Un jour de noce on ne dort pas.
(À part.)
Examinons avec prudence.
Tout voir et se taire est ma loi.
Je suis époux ; il faut, je pense,
Remplir les devoirs de l’emploi.
DORMEUIL, FRÉDÉRIC.
Allons réveiller tout le monde,
Parcourons, etc.
Scène VIII.
CÉCILE, seule.
Je suis encore si émue, si troublée ! je l’avais revu.. nous étions raccommodés.
AIR : Jeannot me délaisse (Jeannot et Colin).
Oui, je croyais l’entendre,
Ainsi qu’en nos beaux jours,
Lorsque sa voix si tendre
Jurait d’aimer toujours.
Tout n’était que mensonge :
Amour, constante ardeur,
Vous n’existez qu’en songe,
Hélas ! et dans mon cœur.