Scène IX.
LE NOTAIRE ; parens et amis.
Mon ami, tu vois le plus heureux des hommes !… mes cachemires ont produit un effet… Et toi, tu as été content de ma femme, n’est-il pas vrai ?… Un peu timide, un peu troublée ?… Mais un jour comme celui-ci… moi-même je ne sais pas trop où j’en suis… Je te présente une partie de notre famille. (Tout le monde salue.) (À part, à Gustave.) Heim, qu’en dis-tu ?
Voici ma tante la Jonchère,
Mon cousin le docteur en droit,
Mon autre cousin le notaire,
La forte tête de l’endroit ;
Que t’en semble, quelles tournures !
Ils sont bien généreux, vraiment,
De montrer gratis des figures
Qu’on irait voir pour de l’argent.
Allons, mon cher cousin, mettez-vous là, et occupons-nous du contrat.
Sans doute ; signons, signons, c’est le point essentiel : parce que tant qu’on n’a pas signé, on ne sait