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Scène X.
Les précédens ; LE BARON.
CRESCENDO, au baron qui arrive.
Ah ! monsou le baron ! il est enchanté de mon opéra ; il ne l’a pas entendu ; mais il en a accepté la dédicace : me voilà connu à Saint-Pétersbourg ! Je cours écrire mon grand air, et nous l’exécuterons après le dîner ; Votre Altesse, monsou le baron, croyez que jamais je n’oublierai… Récitatif…
Che veggio… qual spettacolo !
Suona l’orribil tromba !
Crudel tyran… ah ! ah ! ah ! ah !
(Il sort en chantant et en gesticulant.)
Scène XI.
ALFRED, LE BARON.
ALFRED.
Ah ! ah ! ah ! j’avoue d’abord que je le plaignais ; mais ma foi, je n’ai pu y résister. Ce pauvre chancelier ! savez-vous que c’est un fou très divertissant ?
LE BARON.
Vous allez en voir bien d’autres : venez.
(On entend un prélude.)
ALFRED.
Écoutez donc.