Page:Scribe - Théâtre, 1.djvu/28

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Scène VIII.

Les précédens ; L’ÉVEILLÉ.
L’ÉVEILLÉ, bas à Saint-Léon.

J’ai remis la lettre.

SAINT-LÉON.

À lui ?

L’ÉVEILLÉ.

Non, à la femme de chambre. Monsieur n’était pas rentré, et madame l’attendait avec impatience.

DORVAL.

Et on la lui remettra ?

L’ÉVEILLÉ.

Avant qu’il ne se couche.

SAINT-LÉON.

Bon ! il ne se couchera pas. Tu as été bien longtemps.

L’ÉVEILLÉ.

Le temps de changer. Est-ce que je pouvais y aller en militaire ? J’ai mis ma veste, pour être en habit bourgeois.

LE CAPITAINE, les passant en revue.

C’est bien, fort bien ! Eh bien ! M. Pigeon, et votre giberne ? Messieurs, on ne doit pas sortir du poste sans gibernes.

DORVAL.

On ne doit même pas les quitter ; c’est de rigueur.

PIGEON, au capitaine.

Eh bien ! et la vôtre ? Ah ! pardon.