s’éteint bien vite !… mais quand elle l’est sur la haine… cela ne fait qu’au mentor… et voilà le secret de mon crédit… qui vient là ?… Ah ! notre jeune officier.
Scène II.
MASH. C’est la redoutable duchesse, dont Abigaïl m’a tant recommandé de me défier… J’ignore pourquoi ?… N’importe… ayons-en toujours peur… de confiance !
LA DUCH. N’est-ce pas M. Masham, le dernier officier aux gardes nommé par le duc de Marlborough ?
MASH. Oui, milady. (À part.) Ah ! mon Dieu ! elle va me faire destituer.
LA DUCH. Quels titres aviez-vous à cette nomination ?
MASH. Fort peu, si l’on considère mon mérite ; autant que qui que ce soit, si l’on compte le zèle et le courage.
LA DUCH. C’est bien !… j’aime cette réponse, et je vois que mylord a eu raison de vous nommer…
MASH. Je voudrais seulement qu’à cette faveur il en ajoutât une autre !
LA DUCH. Il vous l’accordera ; parlez.
MASH. Est-il possible ?
LA DUCH. Quelle est cette faveur ?
MASH. C’est de m’offrir l’occasion de justifier