désertes, et ce palais occupé seulement par des femmes et des esclaves qui ne parlent que du grand gouverneur Barkouf et des réformes, des changements opérés par toi, jeune fille !
Non par moi, astre de lumière, mais par le maître que vous nous aviez donné !
Pour vous punir… Très-bien !
Ces réformes l’ont fait nommer le bon Barkouf… et tout le peuple le bénit et l’adore.
Ah ! il se mêle de se faire adorer, de se faire bénir… très-bien… et l’on dit que les Tartares sont venus ce matin vous attaquer ?
Oui, astre des astres !
Très-bien… je veux voir le gouverneur Barkouf… il est dans ses appartements ?…
Non, magnanime souverain !
Où donc est-il ?
Au milieu du danger… tous ceux qui l’aimaient l’ont suivi… Voilà pourquoi, sublime souverain, vous n’avez trouvé personne dans la ville…
Très-bien ! très-bien… j’espère pour lui qu’il sera battu… sans cela… mais quel, est ce bruit ?