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MAÏMA et SARB.
Pour vos ennemis, ni grâce ni trêve !
LE CHŒUR, de même.
Vous frapperez tous ! Oui, tous !
Marchons, marchons !…
MAÏMA.
Marchons, marchons !… Défendez Barkouf, la patrie,
Ce sont eux dont la voix vous crie :
Allez chercher dans les combats
Ou la victoire ou le trépas !

(On entend au dehors les aboiements de Barkouf.)

LE CHŒUR.
Défendons Barkouf, la patrie,
Ce sont eux dont la voix nous crie :
Allons chercher dans les combats
Ou la victoire ou le trépas !

(Tous sortent en désordre et de tous les côtés. On a entraîné les conjurés ; des esclaves noirs ont saisi Bababeck et Périzade. Maïma leur fait signe de les laisser seuls avec elle.)


Scène IX.

BABABECK, PÉRIZADE, MAIMA, KALIBOUL.
MAÏMA, à Bababeck, Périzade et Kaliboul.

Quant à vous, restez… j’ai à vous faire connaître les intentions de notre gracieux gouverneur, (À Bababeck.) Grand vizir, vous avez trahi l’État en livrant la ville aux Tartares… Grand échanson, vous avez trahi notre sublime gouverneur en voulant attenter à ses jours…

BABABECK.

Permettez !

MAÏMA.

Vous avez donc mérité deux fois la mort, vous ne la subirez qu’une.