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BALKIS.
C’est égal ! Ça suffit.
XAÏLOUM.
On ne peut donc se rien dire à la cour ?... Un baiser du moins !
BALKIS, se laissant embrasser.
Impossible !… Et pour l’honneur des dames du sérail, qu’on ne te voie pas ici ! va-t’en !
(Elle sort.)
Scène III.
XAÏLOUM ; puis BABABECK, PÉRIZADE, KALIBOUL, et divers Fonctionnaires et Officiers du palais.
XAÏLOUM
Va-t’en ! je ne vois qu’un moyen pour lui obéir… c’est de m’en aller. Voyons… (Regardant le fond.) Par cet escalier… non ! on monte… par ce côté… non ! on vient… Ma foi, dans ce pavillon.
(Il s’élance dans le pavillon à gauche dont les rideaux se referment sur lui.)
(Entrées successives de Bababeck et de Périzade, puis de Kaliboul, du porte-épée du porte-pipe, du porte-parasol, du porte-tabouret et de tous les fonctionnaires supprimés.)
LE CHŒUR.
- On n’y peut plus tenir,
- Il est temps d’en finir !
- Au mal le bien succède,
- Cela nous dépossède,
- Plus d’abus, plus d’impôts,
- De tributs, de cachots !
- Pour venger nos affronts
- Conspirons, conspirons !