ACTE TROISIÈME
Les jardins du sérail du gouverneur de Lahore. — À gauche, le kiosque royal fermé par de riches tapisseries. À droite, les appartements du palais. Au fond un escalier avec balustrade en marbre, et par lequel on descend dans les cours du palais.
Scène PREMIÈRE.
Me voici dans le sérail… où jamais je n’ai mis le pied, mais depuis que je suis sauvé, depuis que le bon Barkouf a prononcé ma grâce, impossible de revoir Balkis, qui est restée au palais près de Maïma. Balkis, la petite marchande d’oranges qui est devenue une grande dame et qu’on ne peut plus voir, c’est ennuyeux ! Parce que les hommes, (Avec importance.) les vrais hommes sont exclus du sérail et les gardiens, avec la pointe de leur sabre, disent toujours : On ne passe pas… Moi, sans entrer en explication, j’ai fait le tour des murs, j’ai aperçu une brèche et alors !…
- J’ai grimpé,
- J’ai rampé,
- A tout je me suis rattrapé !
- Payant d’assurance et d’audace,