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BARKOUF, en dehors, aboyant.
- Ouab ! ouab ! ouab !
MAÏMA, causant avec lui.
- Ouab ! ouab ! ouab !
(Se tournant vers le peuple et montrant Xaïloum et ses compagnons.)
- Il leur fait grâce ! Il veut que son pouvoir commence
- Par faire des heureux !
XAÏLOUM et BALKIS.
- O bonheur ! ô clémence !
LE PEUPLE.
- Gloire à Barkouf ! Qu’on le révère, etc.
Ensemble.
BABABECK.
- Quel affront ! Quelle audace !
- Ce tyran leur fait grâce !
- On en veut à ma place,
- Mais trompons les trompeurs,
- Et qu’un juste supplice
- Et me venge et punisse
- L’infernale malice
- Qui brave mes fureurs !
XAÏLOUM, BALKIS et LE PEUPLE.
- Gloire à Barkouf !… Qu’on le révère !
- Sur nous qu’il règne en tous les temps !
- De ses sujets il est le père,
- Et l’honneur des Kaïmakans !
MAÏMA, à Xaïloum et à Balkis.
- C’est lui qui vous fait grâce,
- Que ta frayeur s’efface,
- Du sort qui te menace
- Ne crains plus la rigueur !
- Barkouf, c’est son caprice
- Prétend qu’on le bénisse !
(À part, regardant Bababeck.)
- Oh ! pour moi quel délice
- De tromper un trompeur !