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LE PEUPLE.
- Gloire à Barkouf… Qu’on le révère !
- Sur nous qu’il règne en tous les temps !
- De ses sujets il est le père
- Et l’honneur des Kaïmakans !
MAÏMA, à part.
- Oui, tel est mon caprice,
- Je veux qu’on le bénisse ;
- Ah ! pour moi quel délice
- De tromper un trompeur !
- Je ris d’un tel esclandre,
- De nous il doit dépendre,
- Et c’est à lui de rendre
- Hommage au vrai seigneur.
Scène XI.
Les mêmes ; XAILOUM et quelques Prisonniers, amenés par des Soldats.
BALKIS, bas à Maïma.
- C’est Xaïloum que l’on mène au supplice !
(Le chef de la police s’avance et remet à Bababeck un parchemin, que celui-ci remet à Maïma.)
BABABECK, se tournant vers la grille.
- Oui, c’est le chef de la justice
- Qui vient faire approuver, ô maître glorieux !
- L’arrêt de mort de tous ces factieux
- Que l’on va pendre !
BALKIS et XAÏLOUM, se serrant l’un contre l’autre.
- C’est fait de nous, tout est perdu !
Ah ! je tremble ! je tremble !
MAÏMA, se tournant du côté de la grille.
- O puissant Barkouf ! que t’en semble ?
- Des coupables qu’ordonnes-tu ?