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MAÏMA.
- Parlez, il vous entend.
(Plusieurs hommes du peuple se détachent de la foule et viennent remettre à Bababeck un parchemin roulé que celui-ci remet à Maïma. Celle-ci l’ouvre, s’approche de la grille et dit à voix haute.)
- Noble Barkouf, le peuple impuissant, éperdu,
- Se plaint que tes impôts l’accablent… m’entends-tu ?
BARKOUF, en dehors, aboyant avec force.
- Ouab ! ouab ! ouab ! ouab !
MAÏMA, s’adressant toujours à Barkouf.
- De misère il expire !
BARKOUF, de même.
- Ouab ! ouab ! ouab !
BABABECK, bas à Maïma.
- Refusez…
(À voix haute.)
- Sa réponse… Écoutez tous
- Et soumettez-vous !
Ah ! veuillez leur traduire
- Sa réponse… Écoutez tous
BARKOUF, aboyant.
- Ouab ! ouab !
MAÏMA, s’adressant au peuple.
- Le grand Barkouf, prenant vos malheurs en pitié,
- Veut que tous les impôts soient réduits de moitié !
Ensemble.
BABABECK, avec colère.
- O colère ! ô supplice !
- Infernale malice !
- Mais que rien ne trahisse
- Ma secrète fureur !
- Elle a pu se méprendre,
- Sachons encore attendre,
- Et cherchons à comprendre
- D’où provient son erreur.