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Scène IX.

Les mêmes ; MAÏMA entrant, tenant à la main un papier qu’elle remet à Bababeck.
MAÏMA.

Tenez, monseigneur, voici l’acte que vous désiriez !

BABABECK.

Et sur lequel le gouverneur vient d’apposer sa griffe… (Montrant Maïma.) Grâce à elle, rien ne s’oppose plus au mariage de ma fille. (À Kaliboul.) Cours le lui remettre… qu’elle et son fiancé descendent à l’instant même à la mosquée du palais et que dans un quart d’heure ils soient mariés !

KALIBOUL.

Ne venez-vous pas ?

BABABECK.

Et l’audience qui me retient ici ? une audience solennelle qui va décider de notre position à tous ; va vite.

KALIBOUL, sortant.

Oui, monseigneur.

MAÏMA.

Mais moi, monseigneur, qu’aurai-je à faire ?

BABABECK.

Rien qu’à écouter et à dire comme moi.

MAÏMA.

C’est compris.