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Ce trouble suprême ?
Pourquoi ?
Bannissez votre effroi :
Je suis bon, ma foi !
Je veux que l’on aime
Ma loi !
Maître débonnaire,
Pour me distraire,
Je viens vous faire
Tous empaler,
Tous étrangler,
Ecarteler !

(Le peuple tombe la face contre terre.)

(Continuant d’un air gai.)

A part ça, joyeux et content,
Toujours bien patient,
Je veux qu’on bénisse
Mon ordre propice ;
Car je sais,
De loin ou de près,
Parmi mes sujets,
Maintenir la paix ;
Ma douce justice
Ne s’endort jamais !
Deuxième couplet.
Amis, point de terreur ;
Malgré la fureur,
Qui souvent enflamme
Mon cœur,
Votre maître et seigneur
Est plein de douceur.
Calmez de votre âme
La peur !
Maître débonnaire, etc.
LE CHŒUR, frappant la terre de son front.
D’un maître sévère
Craignons le courroux