société, est entraînée par des masques. — Un homme donne le bras à deux femmes masquées qui se disputent et qu’il cherche en vain à réconcilier. — Plus loin deux hommes masqués ont l’air de se défier et de se donner rendez-vous. D’un autre côté un mari poursuit une femme masquée, qui est la sienne, et qui donne le bras à un autre masque. Inquiète et craignant d’être surprise, elle passe près d’un groupe, quitte le bras qu’elle tenait en faisant signe à une de ses amies qui est de sa taille de prendre sa place. A peine l’échange est-il exécuté que le mari arrête celle qu’il croit être sa femme et la force à se démasquer : sa surprise en reconnaissant son erreur. Il fait des excuses à l’amant de sa femme, pendant que d’autres groupes, parmi lesquels est la vraie femme, le raillent et se moquent de lui. — Tous ces différents épisodes s’exécutent vivement, en même temps, et pendant l’entr’acte d’une contre-danse.
En ce moment et à la fin du chœur l’orchestre se fait entendre : chacun court inviter sa danseuse.
Différentes danses de caractère se succèdent. — Des domestiques de la cour, en riches livrées, traversent le bal en tous sens, offrant des rafraîchissements. — La contre-danse est finie ; chacun reconduit sa danseuse ; l’air de danse a cessé : une musique sombre et mystérieuse se fait entendre.)
Scène IV.
- Un des nôtres, je crois, au rendez-vous fidèle,
- dirige de ce côté.
(Allant à lui et lui prenant la main.)
- Suède !
- Et liberté !
- C’est Anckarstrœm !