Page:Scott - Nain noir. Les puritains d'Ecosse, trad. Defauconpret, Garnier, 1933.djvu/233

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
215
LES PURITAINS D’ÉCOSSE

courage à ces volontaires féodaux, qui le considéraient comme une place où l’on pourrait se réfugier en dernier lieu.

D’un autre côté, les bourgs, les villages, les fermes, les domaines des petits propriétaires, envoyaient de nouveaux renforts à l’armée presbytérienne. C’était là qu’étaient ceux qui avaient eu le plus à souffrir de l’oppression, et les esprits y étaient exaspérés. Tous virent avec plaisir l’échec qu’avaient essuyé leurs persécuteurs, et regardèrent la victoire des presbytériens comme une porte que leur ouvrait la Providence pour secouer le joug du despotisme militaire. On voyait à chaque instant arriver au camp de Drumclog des détachements nombreux d’hommes décidés à partager le sort des vainqueurs.