Page:Scott - Le Lord des îles, Gosselin, 1824.djvu/92

Cette page n’a pas encore été corrigée

es l’élu du ciel, ajouta Ronald, dis-moi si tu me pardonnes lés erreurs de ma jeunesse ; les artiûces des traîtres me détournèrent des sentiers du devoir, et j’osai lever contre toi un fer rebelle… Mais, alors même que j’étois armé contre tes droits, je ne cessai jamais de rendre un sincère hommage à ta noble valeur.

— Hélas :! ami, répondit Bruce, la faute en est à ces temps de malheur ; moi-même, plus, coupable que toi.,..

Il s’interrompit à ces mots, accablé par le remords de la défaite de Falkirk ; il pressa le lord des Iles contre son cœur, et soupira amèrement.

IX.

Les deux chevaliers lui offrent leurs armes et leur influence pour reconquérir ses droits ; mais leurs avis doivent être mûrement pesés a