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tes louanges. lia maintenant, marche de conquête en conquête ; poursuis ta carrière : ton nom ap partient à la postérité. La puissance du ciel te bénit avec moi ; elle répâncl sur toi ses grâces… Mais, c’en est fait ; je sens s’affaiblir cette force étrangère ; mes yeux se ferment à cette lumière de l’avenir… Le ciel a parlé ; je ne recevrai point le serment nuptial des époux. Mes frères, notre tâche est remplie, notre présence est désormois inutile en ces lieux : remettons à la voile.

Les moines reçoivent dans leurs bras le prêtre défaillant et respirant à peine. Pour obéir à ses ordres ils se hâtent de sortir du château, s’embarquent, et, la voile déployée, ils regagnent la haute mer.