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evalier de Dunvegan. Non, par tous les sants. ! par le sauvage Woden ! serment de nies aïeux que Rome et l’Angleterre unissent leurs cruels desseins ; mais si Bruce, proscrit et excommunié, rassembloit jamais ses amis pour tenter de nouveau la fortune, siDouglas repre nait son épée, si Rodolphe tentoit de nouveau les chan-ces de la guerre ; je le jure, le vieux Torquil irait grossir de deux mille hommes le camp de son roi. Et_toi, respectable prieur, ne blâme point ce courage. Depuis _long-temps tu connois l’humeur farouche de -Torquil, et son inflexible volonté, digne encore de la sauvage Scandinavie : non, je n4rdéserterai là cause de la liberté ni pour l’or de l’Angleterre, ni pour les bénédictions de Rome.

XXVIII.

L’abbé écouta ce discours intrép