Page:Scott - Le Lord des îles, Gosselin, 1824.djvu/67

Cette page n’a pas encore été corrigée

XX.

Alors Argentine s’avança pour réclamer, comme’ assaux duroi son- maître, ces deux étrangers qui avaient, porté les armes contre lui. Cette demande n’étoit sans doute qu’un prétexte pour les sauver, car jamais chevalier ne fut plus brave et plus loyal qu’Argentine. — Ronald : ayant deviné son intention ne s’y opposa point ; mais le fougueux Torquil traversa ce dessein.

Nous avons entendu parler du joug de l’Angleterre ; s’écria-t-il, et la renommée aussi a murmuré dans nos îles qu’un droit légitime appelle Bruce au trône de l’Éçosse, quoique dépossédé par une épée étrangère. Cette demande mérite d’être examinée ; mais quelque juste que soit la mission du chevalier anglois, que la couronne d’Angle-terre saisisse ses su