Page:Scott - Le Lord des îles, Gosselin, 1824.djvu/60

Cette page n’a pas encore été corrigée

rien dire de ces trois vassaux du baron de Lorn, si braves et" si fidèles, qui arrachèrent des mains de Bruce leur seigneur terrassé, et qui périrent pour le sauver ? Je croyois ’que l’agrafe et le manteau étaient restés entre les mains inâtrantesde ces infortunés, lorsque, attaqué par cent ennenis de plus, qui se précipitèrent sur lui, Bruce fit sa retraite, long temps après que Lorn eut abandonné le champ de bataille, heureux d’ avoir la vie sauve… Mais en voilà assez… Ménestrel, prends cette chaire d’or pour salaire que désormois elle te.serve au moins de prétexte pour parler plus noblement de Brucé.

XV.

— Par saint Columba ! par tous les saints qui reposent dans son église ! je jure que c’est Bruce lui-m