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ennemi que la trahison ou la force auroit conduit dans les retranchemens. Mais aujourd’hui chaque poste est désert, les passages sont libres et sans défense. Les étrangers parviennent dans un vaste vestibule où les écuyers et les hommes d’armes, les pages et les valets, célébroient aussi la fête.

XXX.

— Arrêtez-vous ici, leur dit le gouverneur. Je cours instruire notre prince de votre. arrivée ; et vous, cama-rades, cessez d’examiner cette jeune fille et ces étrangers, comme si’vous n’aviez jamais vu de femme fatiguée de la mer, une figure mâle et un maintien guerrier.

Malgré ce reproche d’Eachin, les pages et les. vassaux ne s’éloignèrent pas. Ils se réunirent en cercle autour des voyageurs, comme des ’gens à qui la courtoisie n’est pas familière.