Page:Scott - Le Lord des îles, Gosselin, 1824.djvu/42

Cette page n’a pas encore été corrigée

bscurcie de fumée se réfléchis-sait dans lamer, l’un des chevaliers porta sur le rivage la, jeune fille qui étoit presque mourante. Sa tête se penchoit sur les larges épaules du chevalier, et les tresses "de ses cheveux étaient pendantes ; semblables aux guirlandes de la vigne sauvage à laquelle le chêne de la montagne sert d’appui. L’autre chevalier, plus avancé en âge, suivoit son frère. Sa main portoit une épée dans le fourreau. Peu de bras auroient pu manier une telle arme : les casques les mieux trempés et les boucliers les plus solides ne résistoient point à ses coups. —

XXIX.

Ils passent sous la herse relevée et par le guichet fermé avec des barres de fer ; ils suivent une longue voûte flan quée de meurtrières où se-placent les archers pour recevoir l’