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n de Heiskar suit la barque qui porte le ménestrel ; on a vu l’aigle orgueilleux l’écouter du haut d’un nuage sur le Ben-Cailliach. Que la jeune fiancée daigne se montrer sensible à nos chants ! Edith de Lorn, éveille-toi au son de nos harpes !

III.

— Éveille-toi ! la. campagne est couverte des perles de l’aurore. La nature offre des charmes dignes de le disputer aux tiens.’ Elle excite la grive à faire entendre ses chants pour lutter contre la douceur de ta voix. — L’éclat dont elle orna la violette rivalise avec l’azur de tes beaux yeux. O Edith ! éveille-toi, et nous verrons alors si tout ce qu’il y a de touchant et de beau dans la nature ne s’efface pas devant tes charmes.

— Elle ne paroit point, s’écrie le vieux Ferrand ; amis, essayons un