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LE LORD DES ÎLES
CHANT I.
L’AUTOMNE fuit ; mais son manteau de feuillage repose encore sur les bosquets du noble Somerville un voile de pourpre parsemé d’or se déploie sur la Tweed_ et sur les ruisseaux tributaires de son onde. La voix de. l’aquilon, celle du torrent retentissent au loin ; cependant on saisit encore quelques sons mourans de l’harmonie des forêts ; C’est le ramier qui soupire, c’est l’aigre cri du rouge-gorge. Le soleil, en se couchant derrière-les montagnes boisées de l’Ettrick, nous offre encore