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RASSEGNE

seconde d’arc alors que les nombres de minutes, et quelquefois même de degrés, trouvés pour ces éléments par deux calculateurs se servant des mêmes résultats d’observations, diffèrent eux- mêmes largement. Mais ce soupçon de surprécision est bien la moindre des choses : le vrai mérite de l’œuvre de l’auteur est bien tout entier de lui, et il est probable qu’on ne pourrait trouver aucun recueil de mémoires de physique mathématique dus à un auteur vivant contenant des questions plus originales et plus suggestives que les siens. Les précieux sommaires donnés par l’auteur lui-même pour un grand nombre de ses articles permettent à ceux qui ne sont pas mathématiciens de s’en faire une idée; e, s’il nous est permis d’exprimer un vœu à cet égard, c’est que cette manière de faire aurait du être adoptée pour tous les mémoires ; l’auteur pourrait encore écrire un ouvrage de vulgarisation rendant compte des travaux qu’il a accomplis, car les nombreux discours qu’il a faits à l’inauguration des réunions de la British Association jalonnent les différentes étapes du progrès de nos connaissances, soit dit en passant, car ces questions sont en dehors du cadre de ce que nous avons à traiter ici. Nous espérons bien, dans un avenir prochain, pouvoir en donner un compte rendu de même que de ses mémoires si importants sur les orbites périodiques; en effet, c’est beaucoup des progrès de cette question que dépend l’avenir de l’astronomie théorique. Ici encore, le professeur Darwin est un précurseur et, actuellement, il continue à poursuivre ses recherches dans cette voie, et il n’y a pas beaucoup plus d’un an, il publiait encore un mémoire sur cette question.

Walthamstow.

F. W. Henkel

(Traduit par M l’Ing. E. Lemaire - Paris).