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paraissaient dans l’eau claire jusqu’au tremblement le plus profond. Adderley, penché sur le bastingage, riait en regardant les petits remous des vagues. La Rose-d’Alger fit lentement le tour du récif, et tous les hommes examinaient en vain la mer transparente. Phips frappait du pied sur le gaillard d’avant, parmi les dragues et les crochets. Encore une fois, la Rose-d’Alger fit le tour du récif, et partout le sol paraissait semblable, avec ses sillons concentriques de sable humide et les bouquets d’algues inclinées qui frémissaient sous les courants. Quand la Rose-d’Alger commença son troisième tour le soleil s’enfonça et la mer devint noire.

Puis elle fut phosphorescente. « Voilà les trésors ! » criait Adderley dans la nuit, le doigt tendu vers l’or fumeux des vagues. Mais l’aurore chaude se leva sur l’Océan tranquille et clair, tandis que la Rose-d’Alger parcourait toujours le même orbe. Et