laissé imprimer de la même manière deux citations qui n’appartiennent pas à Loyson-Bridet, mais à M. Émile de la Bédollière.
Soyez aussi de bonne foi, cher Maroniez (vous qui n’êtes point, rue de la Cloche, à Douai, de la grande presse quotidienne), et vous reconnaîtrez, en vous reportant à la page 10, que Loyson-Bridet a imprimé time is money, si toutefois il admet, pour le journalisme, une variante qui choque votre érudition des lettres anglaises.
Le savant latiniste Abailard ou Abélard (plus rarement Abeilard) n’est point en effet coupable d’avoir dit : non omnis moribor. C’est Loyson-Bridet qui lui a prêté cette barbare pensée, exprimée d’abord sous cette forme : non omnis moriar par Quintus Horatius Flaccus. Mais elle s’appliquait mieux (dans l’humble imagination de Loyson-Bridet) à celui que le chanoine Fulbert ne laissa pas mourir entier. Ne soyez pas trop sévère, bon Maroniez.
Pour macteamini, élève Maroniez, l’original