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fut fait un grand cercle[1] dans une chambre, dans lequel il porta une aube à la prière d’Odot, et de laquelle Odot se revêtit et lut lui-même la conjuration par trois fois, parce qu’il dit que lui Guibourg, ne lisant pas bien son écriture, pourrait faire des fautes, La David et l’homme qui était un fripier, étaient présents, et lui, Guibourg, a donné à David des poudres pour l’amour, lesquelles il avait mises sur l’autel, en disant la messe ; et outre cela, lui a donné des caractères pour le jeu.

Lalande le vint trouver è Paris, où il lui proposa de le venir voir à Versailles, où lui Guibourg était habitué, et de vouloir dire trois messes à l’heure de minuit, dans la chapelle de Saint Antoine-du-Buisson, qui est proche de Versailles, et dont il était seul maître. Sur quoi, il lui dit qu’il verrait à cela, et qu’il eût à l’y venir trouver. Mais Lalande, à qui l’on avait donné de l’argent pour cela, mangea l’argent et ne vint point le trouver. Il lui avait dit que l’intention des personnes qui faisaient faire l’affaire était pour se faire aimer des grands, et de cela il peut y avoir trois ou quatre ans. Depuis, Lalande ne lui a plus parlé de cette affaire, quoiqu’il lui ait parlé de plusieurs autres, et même qu’il lui ferait voir quelque chose de beau ; et il composait lui-même des conjurations.

  1. Le cercle magique.