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— Oui, et le surplis fut pris dans les Quinze-Vingts.

— S’il n’est pas vrai qu’elle donna à Cotton une autre fois des saintes huiles, pour baptiser une figure de cire qu’elle lui porta ?[1]

— Il est bien vrai qu’il en fut parlé par elle à Cotton.

 
Déclaration de labbé Guibourg
 

Du 8 juillet 1680, à Vincennes.

Ayant commencé à nous reconnaître la vérité et voulant continuer de l’éclaircir autant qu’il dépendra de lui, il croit devoir, pour la décharge de sa conscience et pour arrêter le cours d’un grand désordre qui est en pratique depuis longtemps, déclarer, comme il fait, que Debray, garde-du-corps et gendre d’un chirurgien, demeurant rue du Temple, vint le trouver à Montlhéry, il y a douze ou treize ans, le mena dîner avec lui, et lui donna un louis d’or pour avoir de lui une copie d’un petit livre manuscrit où étaient plusieurs conjurations ; après, il l’obligea de venir à Paris, et le mena dans une maison de la rue de la Pelleterie, chez un tailleur appelé La Coudraye, archer du guet, où Debret et De-

  1. Il était nécessaire pour que L’envoûtement ré issît que la figurine de cire sur laquelle on opérait reçût les sacrements dont était munie la personne à envoûter.