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de cire pour faire mourir la femme de Lacoudraye ?

— Elle n’a jamais fait qu’une seule figure de cire qui fut faite chez Cotton, et elle est restée pendant neuf jours chez lui, où elle allait tous les jours, et la figure était pour l’amour… Elle lui a donné des poudres pour dire la messe, et n’a point assisté aux messes, sinon une fois qu’elle entendit sa messe comme il la dirait pour les enfants de la paroisse, et les poudres étaient poudres de Gallet.

— Si elle n’a pas aussi porté des poudres à Cotton, pour le même sujet, de la part de madame Chappelain ?

— Oui, et c’était par son ordre.

— Si elle lui a rendu les poudres après les avoir retirées de Cotton, et si elle ne lui a pas dit qu’il avait dit la messe dessus ?

— Tout cela est véritable…

— S’il n’est pas vrai que la nuit du jeudi au vendredi saint, qu’elle fit dire la messe chez maître Jean, elle, Lalande, maître Jean et Lecourt soupèrent tous ensemble chez maître Jean ? Ce qu’ils firent après avoir soupé ?

— Ils attendirent l’heure pour la messe, et ils dressèrent l’autel, et Cotton se jeta sur un lit en attendant l’heure.

— S’il n’apporta pas le calice qui servit à la messe ?