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— Pourquoi étaient faire deux figures de cire qui furent mises sur l’autel, à cette messe ?

— Il n’y fut point mis de figures de cire, mais bien deux pains de cire dont furent faits les cierges qui servirent depuis à la messe qui fut dite chez maître Jean par Cotton.

— Si les figures de cire ne furent pas mises sous le corporalier et sur l’autel pendant que Cotton dit la messe ?

— Il ne sait point qu’elles furent mises sous le corporalier, mais bien sur l’autel.

— S’il ne lui a pas fait écrire aussi quelque traité avec le diable ?

— C’était cela même qu’il a fait écrire à Cotton, et ne lui a point fait écrire d’autres conjurations.

— Quelles étaient les paroles du pacte ?

— C’étaient des paroles pour faire obéir l’esprit.

— Si ce n’était pas par le ministère du prêtre que l’esprit devait obéir, et si le prêtre ne disait pas la messe sur le traité et sur la conjuration ?

— Il croit bien que c’était pour dire la messe dessus, et l’on mettait le traité sur l’autel ; et depuis a dit qu’il ne sait pas seulement si le traité était sur l’autel…

— S’il n’a pas eu connaissance de quelque traité qui devait être fait pour donner au diable l’enfant dont la Durenant était lors enceinte ?