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dans la chambre, les ornements y étaient, et une table pour servir d’autel avait déjà été préparée, et ne sait par qui ; et la Durenant y était aussi bien que Cotton, avant qu’il y arrivât, et ne peut dire si Lecourt n’y était pas.

— Qui répondit à la messe de Cotton ?

— Ce fut lui et Durenant, tenant chacun un cierge allumé pendant la messe ; les cierges étaient de cire blanche, et ne sait point s’il avait été fait quelque chose à la cire.

— Ce que Cotton lui dit qui devait s’ensuivre de la messe ?

— Il ne lui dit autre chose, sinon que l’on croyait que l’esprit viendrait.

— S’il ne fut pas fait quelque invocation de démons pendant la messe ?

— La messe se disait bien à cette intention, mais il n’a point entendu faire d’invocation.

— Si la messe fut dite à l’ordinaire ?

— Oui, et après l’élévation de l’hostie et le temps ordinaire, il croit que Cotton consomma l’hostie.

— S’il n’a pas fait dire quelques autres messes par Cotton, entre autres une à cinq heures du matin, dans les Quinze-Vingts ?

— Ce ne fut pas lui qui la fit due, mais il est bien vrai qu’il y assista ; la Durenant y était aussi, et ne sait point s’il y avait d’autres gens…