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donnée pour cela. Il n’avait que son surplis lors, et une étole à son cou. Lacoudraye et la femme étaient à la porte de la cave, et ne sait pas ce qu’ils faisaient.

— Si c’était la même conjuration que celle qu’il eut de Laboissière pour la dire pendant la messe dont est parlé ?

— Non. et elle en avait tous les jours de nouvelles.

— Quelle était la conjuration qu’il fut faite dans la rue de Jouy, chez un médecin ?

— C’est une conjuration pour faire paraître le diable, et c’était un médecin ou un chirurgien qui avait désiré cela de lui, et il n’y fut point fait d’autres cérémonies pour cela que ta seule conjuration qu’il récita ayant son étole à son cou, et il fut fait quelques aspersions, et ne sait par qui, et ce fut cet homme qui lui mit entre les mains la conjuration, et Babet de Vaux était aussi présente. Il a écrit des conjurations pour Lalande et quelques traités avec le diable, pour lui, pour Laboissière et pour d’autres personnes, qu’elle lui a fait écrire. Sait bien aussi que Lalande lui a mis quelque chose entre les mains, mais ne peut dire quoi ; il est vrai qu’ils lui firent dire un jour une messe dans l’église des Quinze-Vingts, à cinq heures du matin, sur deux figures de cire qu’ils lui donnèrent pour cet effet,