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moi bien tout ce qu’il faut faire, n’oublie» aucun détail. Vous me direz ce que j e vous dois pour ces renseignements ». « Mon père est vieux, riche ; je suis jeune, pauvre. Ne pourriez-vous le faire mourir par envoûtement ? »

Très demandés les envoûtements ! « C’est un homme auquel je veux le plus de mal possible. Il doit mourir dans la huitaine et parmi les plus affreuses souffrances. Combien me prendrez-vous ? Je vous verserai la moitié comptant, la moitié à la mort de la personne. Mais, je veux qu’il souffre beaucoup ». « Il faudrait que ma cousine mourût tout doucement, à petit feu : comme ça, on ne soupçonnerait rien. Seulement, il faut qu’elle meure au printemps. Ça j’y tiens parce que, cet été, je veux aller dans son château dont j’hériterai à sa mort. Je pourrais, si vous acceptez, vous donner le dixième de l’héritage. Pour l’instant je n’ai rien ». « Monsieur le Chanoine, j’ai un amant que j’adore, et mon mari ne veut pas divorcer. Il me fait des scènes perpétuelles ; hier, il m’a giflée. Il est d’une jalousie insupportable, il ne comprend rien. Je ne veux plus vivre avec cet homme. Il faut me débarrasser de lui. Au nom de Shatan, je vous en supplie. Par Shatan il doit mourir. Quand et où puis-je vous voir ? Vous me dire» ce qu’il faut faire. Combien je vous serais reconnaissante si vous arriviez à un bon résultat ! ».