Page:Schwaeblé - Le sataniste flagellé.djvu/60

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 55 —

est bien portante, le lendemain elle est indisposée, eh bien ! à chaque nouvelle douleur, venant après l’intervalle d’un jour, elle a pris, sans s’en douter, une dose légère de poison.

Si les serviteurs du diable donnaient toujours les mêmes poisons, le public en voyant revenir sans cesse les mêmes symptômes concevrait des soupçons, mais Satan est adroit, et, les poisons étant très nombreux et très variés, il n’a que l’embarras du choix, et fait mourir les gens par une infinité de maladies très différentes les unes des autres, et ainsi, il entretient le public dans cette fatale erreur que les morts sont naturelles.

Depuis quelques années, toutes les sciences ont fait d’immenses progrès, la médecine seule est restée stationnaire, parce que le chef du pouvoir mystérieux le veut ainsi, Le cas contraire, il ne pourrait pas faire mourir à son gré des milliers d’individus.

Au surplus, un grand nombre de découvertes utiles sont escamotées au public ; il ne connaît que celles qui pour lui n’ont aucune utilité.

Lorsqu’un savant fait une découverte susceptible de compromettre le pouvoir honteux, le chef se l’approprie soit en achetant ce secret, soit en faisant périr l’auteur. Le fameux Bichat,