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leurs têtes. On se souvient des scènes nocturnes et mystérieuses qui se sont passées l’année dernière dans un pensionnat de jeunes personnes, et qui ont semé l’émoi parmi tous les habitants d’une grande cité.

Le délire des serviteurs et des servantes du pouvoir honteux est tel que leurs propres actes ne leur suffisent point ; leur imagination éprouve encore le besoin de se repaître des passions qui agitent, loin d’eux, les héros et les héroïnes vivants de la Société occulte.

L’Ambroisie, prise avec modération, est bienfaisante, mais l’abus en est funeste. Tous les diables en fournissent la preuve. Il leur arrive souvent de se trouver honteux du rôle qu’ils jouent. La vie leur est en horreur ; alors, ils cherchent un palliatif, ils abrègent ainsi leurs jours, car, quoique taillés en hercules, ils conservent rarement le pouvoir au-delà de la période de vingt ans.

 
Les Poisons lents
 

Le chef de la ligue des criminels connaît, avec précision, l’art d’administrer les poisons lents.

À l’aide de ses nombreux serviteurs, il peut les introduire partout, dans les aliments, dans les boissons de qui bon lui semble. Cela paraît

4.