Page:Schwaeblé - Le sataniste flagellé.djvu/49

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 44 —

leur tend à embrasser les parties honteuses de derrière.

De nouveau, l’on apporte du vin à goût d’encre, et les danses reprennent : vieux et jeunes doivent sauter, se disloquer, borgnes, bossus, bêtes, gens, tout cela forme une effroyable sarabande, aux cris de : Har ! har ! Diable ! Diable !

… Et, soudain, tous disparaissent : le coq a chanté.

Dans la clairière, plus de traces du Sabbat, plus de pierres. Les bûcherons s’étonnent, seulement, de voir l’herbe roussie.

— Quelquefois, on célèbre la Messe au cours du Sabbat. Tantôt, c’est Shatan qui officie lui-même ! jour de grande fête ! tantôt c’est quelque prêtre venu sur un lutrin, Guibourg, Vintras, Boullan, Maret.