Page:Schwaeblé - Le sataniste flagellé.djvu/38

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 33 —

corps de certaines indispositions, et de certains états qui produisent de pareils Symptômes, telles que font la fureur utérine, une affreuse mélancolie qu’on appelle Lycanthropie, l’Érotique ou suffocation de matrice, de peur de nous tromper par la ressemblance dans une chose si difficile, nous devons examiner soigneusement les marques qui se prennent du côté de l’Esprit du malade, pour affermir notre connoissance, et la rendre certaine par le concours de plusieurs marques. Or, ces marques sont au nombre de trois, sçavoir : la révélation des choses secrètes et cachées, la science des langues étrangères et une véritable habileté, ou l’art d’écrire, de lire, et de chanter sans l’avoir appris par l’étude ni par le travail.

« Si quelqu’un donc révèle des choses cachées qui soient au-dessus de la connoissance des hommes, ou des secrets que la volonté humaine n’ait pas encore manifestés par des actions telles que sont les pensées et les intentions, ou des choses qui sont encore dans les entrailles de la terre, il faut attribuer tout cela au Démon, qui, n’ayant pas perdu par sa chute les dons naturels, mais seulement les grâces gratuites, sçait tout le passé, et prévoit bien des choses futures en tant qu’elles dépendent d’une volonté qui suit la disposition et le penchant du tempérament. La science des langues et des arts inconnus n’est