Page:Schwaeblé - Le sataniste flagellé.djvu/36

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 31 —

sera posée autour du col de l’obsédé, il le fera lier devant lui, s’il est nécessaire ; il se muniera du Signe de la Croix, lui et tous les assistans ; il leur jetera de l’Eau-Bénite, et après s’être mis à genoux, il dira les Litanies ordinaires, auxquelles les assistans répondront jusqu’aux prières qui les suivent exclusivement ; et à la fin, l’Antienne, etc.

Voici ce qu’on lit dans Medecinæ Theoreticæ medulla (1671) :

Méthode four connoître si quelqu’un est possédé :

« Il seroit donc ridicule d’attribuer à la nature la cause de tant et de si grandes maladies, vu que les Médecins reconnoissent eux-mêmes qu’il y a bien des maladies qui ne sont pas naturelles, ou qu’ils nomment transnaturelles, et que Fernel rapporte lui-même l’histoire d’un jeune homme que le Démon agitait par de terribles convulsions et que les Médecins essayèrent inutilement de guérir par une infinité de remèdes qui ne servirent qu’à épuiser le malade, et à déshonorer la Médecine, C’est pourquoi les Médecins doivent être jaloux de leur réputation et de l’honneur de leur art, en discernant par une connoissance véritable et certaine les Énergumènes ou les possédés du Démon, puisqu’il est du devoir d’un sage Médecin de distinguer les choses semblables de celles qui leur sont dissemblables et opposées, parce que cette prétendue ressemblance a trompé