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tant que faire se pourra : l’exorciste doit observer toutes les règles de la bienséance et avoir grand soin de ne rien dire ou faire qui puisse lui occasionner quelques mauvaises pensées, non plus qu’aux autres.

Lorsqu’il exorcise, il doit se servir plutôt des paroles de l’Écriture Sainte que des siennes propres ou d’étrangères, et il doit commander au Démon de lui dire s’il est détenu dans le corps de l’obsédé par quelque œuvre magique ou par quelques marques ou instruments de maléfice, de révéler si le possédé les a pris par la bouche, et de les lui faire vomir ; mais que s’ils font hors du corps, de relever l’endroit où ils font, afin de les brûler après qu’on les aura trouvés, L’obsédé doit aussi être averti de déclarer à l’exorciste toutes les sensations qu’il souffre.

Mais, s’il arrive que le possédé soit délivré, on doit l’avertir de bien prendre garde de retomber dans ses péchez, de peur de donner occasion au Démon de rentrer dans son corps, et que le dernier état ne fût pire que le premier.

Le Prêtre ou tout autre exorciste, après s’être dûment confessé, ou du moins après avoir détesté tous ses péchés dans son cœur et avoir célébré le saint sacrifice de la Messe, s’il l’a pu commodément, et avoir imploré le secours divin par de ferventes prières, étant revêtu de son surplis et d’une Étole violette, dont l’extrémité