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fluents des Rosicruciens pouvaient leur apporter.

L’assemblée accepta à l’unanimité cette fusion et la Franc-Maçonnerie naquit de cette acceptation.

La Société Alchimique[1] des Rosieruciens la Fraternité des Libres Maçons et la Fraternité des Maçons libres et acceptés disparurent pour toujours et la Franc-Maçonnerie, foyer du Gnosticisme pur, s’éleva en face de l’Église romaine, foyer du Gnosticisme faussé et corrompu.

Le but de la nouvelle société était de reprendre en secret l’œuvre des anciens gnostiques et des Templiers, qui était de substituer au christianisme sémitisé et dégénéré de l’Occident un christianisme ésotérique, gnostique, que ses chefs avaient appris à connaître en étudiant les livres sacrés de l’Orient et en s’affiliant à quelques sociétés secrètes du même pays.

Ils se promirent aussi de venger l’Ancien Ordre des Templiers de sa destruction et du martyre de son Grand Maître Jacques de Molay en supprimant la papauté en Italie.

« On sait aujourd’hui dans quelle mesure ils ont réussi : il n’y a plus de royauté en France, le

  1. Peut-être s’agit-il de l’alchimie morale qui enseigne à purifier l’homme, à le rendre meilleur. (N. D. L. A.)